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NOUS SOMMES LE SANG DE CETTE GÉNISSE
récits.
Gallimard, 1995.
256 pages, 140 x 205 mm.
4e de couverture :
« Nous sommes le sang de cette génisse », affirment les Danaïdes au roi des Pélasges en demandant l'hospitalité. Elles descendent en effet de Io, cette vache qui d'abord a été jeune fille en Argos. Est-ce parce qu'il fut nourri au lait d'une vache particulière, ou parce que tous se frottent encore chaque jour à la rouge et chaude robe des vaches ? L'auteur réclame pour lui, ses narrateurs, ses personnages, une telle filiation cornue et mugissante, profondément enracinée avec l'herbe à brouter dans une campagne de l'Ouest. Tandis qu'en leur milieu court la haie, long territoire hors cadastre qui les partage en bocage, chacun des récits fait éclore un été. Or, dans l'odeur piquante des foins ou la chaleur des moissons, l'été, on le sait, délie les sensualités, depuis celle des vaches qui attendent le taureau jusqu'au pied délicat posant sur la rosée son empreinte incertaine. Dans un lien violent à la terre, accomplissant les tâches nécessaires au lait, à l'herbe sèche, au feu, les présences qui traversent ces récits meuglent toutes, fût-ce de façon muette, leur douceur, leur désir, et leur étonnement.
JLT
Sommaire :
Aperçu :
Extrait de La cane sauvage
Critique :
Étude :
Julien Guerrier, « Mythe et réalité dans Nous sommes le sang de cette génisse de Jean-Loup Trassard », Mémoire de maîtrise, Lettres, Université d’Angers, 1999 (137 pages dactyl.).