OBJETS DE GRANDE UTILITÉ
textes & photographies.
Le temps qu’il fait, 1995.
112 pages, 165 x 240 mm.
Vingt-quatre petits textes rangés en huit chapitres évoquent une trentaine d’objets de la vie rurale d’hier. Ils furent utiles, parfois quotidiennement, et les voilà presque oubliés. Il s’agit de faire le portrait, rien que par les mots, non pas du concept, mais d’objets particuliers conservés avec soin pour qu’ils racontent comment l’on vivait autrefois, disons dans la première moitié du XXe siècle, car autour d’eux il y a bien sûr le souvenir des mains qui les ont maniés. L’écriture est accompagnée de photographies montrant le paysage dans lequel ce petit peuple de choses a servi.
JLT
Sommaire :
• Le peigne, le pichet à cidre et le soufflet
• Le carrosse, le fer à repasser et les grelots
• Le piège à mouches, les pots et la chaufferette
• La cloche, le moulin et la pelle à pain
• L’araignée, le fendoir et le moulin à café
• Le bol à beurre, la trompe de chasse et la balance
• La poignée de marmite, le rouet et les coffins
• Le fléau, le coq-girouette et la lanterne
Ces textes ont paru dans la NRF de décembre 1978 (n°311) à juin 1979 (n°317), à l’exception de « La cloche, le moulin et la pelle à pain » publié dans Siècle, n° 3, janvier 1987.
Aperçu :
Préparer une chaufferette qui dure demande un certain savoir : il faut faire un lit de charbon de bois ramassé autour du foyer, déposer la braise, recouvrir mais pas trop avec de la cendre. La chaufferette que je garde, dont les quatre patins de bois ciré sont polis par le frottement de chaussures elles-mêmes usées par les chemins, contient une minuscule pelle à feu, dans l’exacte forme des pelles de cheminée mais de vingt centimètres, qui permettait de tisonner. D’où l’expression connue en cas d’impatience, « commencer à fourgonner sa chaufferette ».
Extrait de Le piège à mouches, les pots et la chaufferette.
Lire un autre extrait d’Objets de grande utilité sur le site des éditions Le temps qu’il fait…
Critique :