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Le travail de Trassard autour de la mémoire rurale… Défense et illustration du parler mayennais, vie du bocage, jeu de la ferme…
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nouvelles.
Gallimard, 1987.
176 pages, 140 x 205 mm.
4e de couverture :
Portraits d’instants, portraits de lieux, d’objets familiers, la serre, la pompe, un escalier, images démobilisées de l’exode, de l’Occupation, de la Libération, scènes villageoises comme celle des « nègres » montrés dans une baraque foraine ou celle de l’arrivée de la Vierge de Boulogne, rencontres furtives à Paris, dans la rue, le métro, une église… ces brèves proses ont en commun avec des photographies d’être nettes quant à leur objet et cernées d’oubli, de silence, pour ce qui n’est pas à l’intérieur du cadre, l’instant d’avant et l’instant d’après.
Elles jouent donc avec le discontinu de la conscience et du souvenir, mais un rapprochement ici leur permet – puzzle où les angles blessants s’ajointent aux moments de douceur – de former légende pour le narrateur, les paysages assemblés esquissent peut-être un visage où se reconnaîtra le photographe : son autoportrait lacunaire.
JLT
Sommaire :
Aperçu :
… le commandant paraît, « Yaq ! Yaq ! » mais le chien SS n’écoute son nom ni l’ordre en allemand mon père accouru aux cris ouvre porte vers la petite cour ma chatte s’y jette le tueur la suit j’arrive elle est sauvée déjà sur le toit du bûcher d’un bond sans doute prodigieux fait queue dos hérissés au chien qui « Yaq » corrigé par un coup des gants je pleure encore le jeune commandant blond s’excuse très rouge devant ma mère qui me serre, la guerre était aussi pour les chats.
Extrait de Naguère
Critique :
Étude :