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ARCHÉOLOGIE DES FEUX
textes & photographies.
Le temps qu’il fait, 1993.
80 pages, 165 x 240 mm.
Les quinze photographies noir et blanc semées parmi les pages écrites sont, par l’ambiance qu’elles suggèrent, en relation discrète avec le propos du texte. En effet, elles montrent des fermes mayennaises qui semblent désertées. Aucune présence humaine n’est visible même si chaque sujet, roues de charrette, poulailler de planches, échelle ou touffe de haricots qui sèchent parle du travail agricole. Tandis que des thèmes évoqués par le texte comme si les fermes étaient à l’abandon, sabots ou barriques, chevaux ou volailles, rien n’a été photographié.
L’appareil utilisé est un Nikon, environ la moitié de ces photographies ont été voulues pour le livre, les autres sont très légèrement antérieures, réalisées dans les années 90.
JLT
Critique :
- Pierre Campion, « Note sur Archéologie des feux » , À la littérature…, 4 janvier 2008.
- Henri Raynal, Arts PTT, janvier 1995 :
Les textes de Trassard sont sans équivalent. Ses photos sont justes. Les spectaculaire, le remarquable, pas plus que l’anecdotique, n’y ont leur place. Le négligé si, le modeste, le sans prétention, l’oublié de la vue, la beauté depuis toujours inaperçue.
- Manuel Cajal, La Sape, n° 36, juin 1994.
- Catherine Le Pan de Ligny, Le Nouveau Recueil, n° 30, mars 1994 :
Les photographies de Jean-Loup Trassard qui accompagnent les textes s’attachent au grain des choses et à la sensualité des matières.
- Daniel Morvan, ArMen, janvier 1994.
- Gérard Bodinier, Le Provençal, décembre 1993 :
Sont publiées conjointement des photos de l’auteur. Sans illustrer littéralement le texte, elles sont dans le même esprit. Jean-Loup Trassard les a voulues centrées sur de menus objets, souvent sans recherche formelle, or il y atteint une rare intensité poétique. Dans leur apparente simplicité, leur dénuement, leur manière de dire : voilà les choses comme elles sont, ses photographies sont fortes et joliment rigoureuses.