LA COMPOSITION DU JARDIN
texte & photographies.
Le temps qu'il fait, 2003.
72 pages, 165 x 240 mm.
C’est à cheval que l’on vient, à la fin du XVIIIe siècle, voir le terrain autour d’une maison qui se construit pour y créer les jardins. En ce temps-là le jardinier – qui aujourd’hui se dirait paysagiste – était à ses débuts. Un certain nombre d’années plus tard il se souvient de la confiance qui lui fut octroyée comme du dessein d’ensemble qu’il conçut alors pour tailler deux jardins et deux cours en se servant des pentes du terrain. C’est tout un jeu d’allées, de murs et d’escaliers qui se déplie sous sa plume élégante mais sobre. Plusieurs photographies dévoilent quelques angles autour de la maison ou dans son intérieur.
JLT
Aperçu :
L’idée de ces niveaux différents mais pas trop m’enchantait. Il ne s’agissait point de contrainte comme cela peut se voir en pays montagneux, mais d’un pur agrément. Il fallait que montées ou descentes fussent brèves et légères, qu’on s’en aperçut assez pour que le corps se plaise, tantôt en bas, tantôt en haut, et pas assez pour qu’il reçoive la plus minime des fatigues. Les terrassiers se crachaient dans les mains pour que des pioches ou pelles coupantes, ou pelles à sable nommées « palis », le manche à trop glisser ne leur échauffât la paume.
Lire un autre extrait de La composition du jardin sur le site des éditions Le temps qu'il fait...
Critique :